Portrait de Jérôme Meizoz

Jérôme Meizoz sur Radio Sheherazade

Couverture de volume

Fantômes aux Éditions d'en bas

Couverture de volume

La fabrique des singularités, aux éditions Slatkine

Crédits web: Ambroise Barras (2007)

Avec le soutien de la Ville de Genève.
Avec le soutien de la Loterie Romande.

Maison de la littérature

Jérôme Meizoz

Depuis plusieurs années, Jérôme Meizoz publie alternativement des études consacrées à la littérature et des récits. Ainsi, c’est en tant qu’essayiste et prosateur qu’il vient s’entretenir avec le journaliste Christian Ciocca à la Maison de la littérature de Genève. Au cœur de la discussion: son étude La Fabrique des singularités, publiée par Slatkine en avril 2011, et Fantômes, un recueil de nouvelles illustrées par le peintre Zivo (Éditions d’en bas, 2010).

Faisant suite à Postures littéraires. Mises en scène modernes de l’auteur (Slatkine Érudition 2007), La Fabrique des singularités, sous-titrée Postures littéraires II, continue à explorer la façon dont certains auteurs se donnent une position particulière par rapport à la société via leur discours littéraire. De « l’incarnation douloureuse » de Rousseau à « l’écriture plate » d’Annie Ernaux en passant par Ramuz, Céline et Vercors, Jérôme Meizoz montre d'où parle l'écrivain et comment il se singularise, ou se masque, pour affirmer une position littéraire et idéologique.

La soirée s’ouvrira par une lecture de textes tirés de Fantômes, dans lequel l’auteur convoque le carnaval pour retrouver la figure de sa mère suicidée, puis, au gré des nouvelles, évoquer d’autres personnages de son Valais natal et in fine se situer lui-même par rapport à la terre d’origine et à ses disparus. Elle se poursuivra par une discussion qui abordera autant l’œuvre littéraire que le travail d’essayiste mené par Jérôme Meizoz.

Né en 1967 à Vernayaz (Valais), Jérôme Meizoz enseigne la littérature française à l’Université de Lausanne où il dirige La Formation doctorale interdisciplinaire. Il a publié de nombreuses études dont Ramuz. Un passager clandestin des lettres françaises (Zoé, 1997), Le Gueux philosophe (Jean-Jacques Rousseau) (Antipodes, 2003), L’œil sociologue et la littérature (Slatkine Érudition, 2004). Ainsi que de nombreux récits dont la plupart plongent dans l’autobiographie et l’histoire familiale: Morts ou vifs (Zoé, 1999), Jours rouges (Éditions d’en bas, 2003), Père et passe (Éditions d’en bas & Le Temps qu’il fait, 2008).

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